Candide
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Candide
En 1759, le candide de Voltaire est publié, il ridiculise la philosophie qui prétend que tout est pour le mieux dans le meilleurs des mondes possibles, mais il décrit aussi le mécontentement de son héros quand il atteint l’utopique eldorado. L’œuvre s’achève dans un esprit d’optimisme modéré, mais pourtant plain de maturité et de confiance.
Entre 1954 et 1957, Léonard Bernstein compose alternativement West Side Story et Candide, il crée Candide en octobre 1956 à Boston, et West Side Story en août 1957 à Washington. Pendant toute cette période d’écriture, beaucoup d’événements se produisirent qui eurent pour effet, partiellement en tous cas, de briser la barrière entre la comédie musicale “sérieuse ” et la comédie musicale “populaire ”. Dans ses œuvres destinées à Broadway, Bernstein avait exploré les divers moyens de faire passer un texte sérieux tout en employant un langage commercial habituel, il s’efforçait d’écrire de la musique pour Broadway, sans renier ses inspirations profondes. Candide est une “comédie musicale ” créée par une équipe de collaborateurs inspirés, en même temps qu’un divertissement populaire qui traite de questions sérieuses.
Le librettiste Lillian Hellman, le metteur en scène Tyrone Guthrie et Léonard Bernstein écrivirent et composèrent en abondance. Il existe ainsi des boites entières de matériel accumulé au fur et à mesure des différentes versions de l’oeuvre.
Alors qu’habituellement, les paroles inspirent la musique, on ne peut qu’être frappé dans l’œuvre de Léonard Bernstein par la vérité du proverbe “d’abord la musique ensuite les mots ”. Les paroles sont ici liées et apparemment indissociables des airs qui les accompagnent. Elles semblent avoir été inspirées par la musique et non l’inverse. C’est comme si la musique avait pénétré Bernstein et avait attendu pour découvrir ensuite son exacte expression verbale. Le critique littéraire André Maurois écrivit au sujet du livre “il est admirable en tant qu’œuvre d’art….les cascades imprévisibles de faits y ruissellent à chaque page, la rapidité des mouvements et les retours à intervalles réguliers des thèmes assurent cette unité que seule donne la grande poésie… ”
On pourrait dire la même chose du Candide de Bernstein, avec la modification en “cascades imprévisibles d’inventions musicales ”
Le génie de Bernstein est au sommet de sa fraîcheur et de sa gaieté, la netteté de l’écriture et l’espièglerie musicale sont les traits marquants de la partition. L’irrégularité de l’écriture rythmique, l’émotion douce et poignante des grands airs de solistes, les juxtapositions soudaines et habiles, tout se combine pour recréer les “cascades ” et “rapidité de mouvements ” décrit par Maurois. Un grand sentiment humanitaire traverse toute l’œuvre, et comme le Candide de Voltaire, celui de Léonard Bernstein est vraiment “admirable en tant qu’œuvre d’art ”.
Léonard Bernstein
![]() | Soprano, née en 1972, elle étudie tout d’abord la harpe au conservatoire de Genève, tout en poursuivant ses études de droit à l’université de la même ville. |
Elle travaille dès lors sa voix et obtient un diplôme et post diplôme au Guildhall School of Music and Drama de Londres (Angleterre), puis un master en opéra, avec mention, au RSAMD de Glasgow. |
![]() | Baryton américain, né et formé dans son pays, il fait ses études musicales à l’Eastman School of Music aux USA, puis se perfectionne et obtient son master d’opéra avec mention à la Royal Scottish Academy de Glasgow.Il se perfectionne ensuite dans des cours et des Masterclass à la British Academy of Fencing, à la Samling Foundation et au Royal Scottish Academy notamment. |
Il chante dans de nombreux opéras, la Traviata, la flûte enchantée, Manon, l’élixir d’amour, l’imprésario, etc… tant aux Etats Unis qu’en Europe et il se produit régulièrement dans des récitals. |