Direction
Blaise Héritier
Arrangements
Olivier Chabloz / Olivier Marquis
Textes
Anne Richard
Récitante
Nathalie Pfeiffer
Mise en scène
Benoit Roche
SPONSOR PRINCIPAL
SPONSORS
GIUSEPPE VERDI
Né en 1813 à Roncole, commune de Busseto dans le duché de Parme, il est le plus prestigieux représentant de l’opéra italien du XIXème siècle. D’origine modeste, son père était épicier, Verdi resta de longues années en marge de la vie musicale. Il se vit refuser l’entrée du Conservatoire de Milan parce que trop âgé et «qu’il n’y avait pas lieu de faire une exception pour un pianiste dont les aptitudes n’avaient rien d’exceptionnel». Il resta à Milan où il prit des leçons particulières avec Lavigna, chef d’orchestre à la Scala, et c’est ainsi qu’il prit peu à peu pied au théâtre, se faisant remarquer par l’impresario Merelli. Son premier opéra, «Conte di San Bonifacio» fut joué en 1839 à la Scala. Son succès lui amena d’autres commandes dont «Nabucco» (Scala 1842). Jusqu’en 1849, Verdi écrivit treize opéras. Le public accueillit plusieurs de ces oeuvres avec enthousiasme, ce qui permit au compositeur de s’acheter une maison de campagne à Sant’Agata en 1848. En 1851, période de maturité artistique, est né à Venise «Rigoletto», suivi de deux oeuvres majeures «Il Trovatore» (Rome 1853) et la «Traviata» (Venise 1853). A cette époque, Verdi était le compositeur le plus joué dans tous les opéras d’Europe. Suivirent «Un Ballo in maschera» (Rome 1859) et «La Forza del Destino» pour l’Opéra de Saint-Pétersbourg en 1862. Après une pause de plusieurs années fut créé à Paris en 1867 «Don Carlo», d’après un drame de Schiller. Lors de la première, l’oeuvre n’eut pas le succès remporté par la suite. «Aïda» fut commandé par le vice-roi d’Egypte, Ismaïl Pacha, non pas pour l’ouverture du canal de Suez mais pour l’inauguration de l’Opéra du Caire. Il fut joué en décembre 1871. En 1873 fut écrite la seule oeuvre de musique de chambre de Verdi, le quatuor à cordes en mi-mineur. La même année mourut le grand poète Alessandro Manzoni pour qui il composa le «Requiem» (1874) qu’il dirigea lui-même à Milan, Paris, Londres, Vienne, et à Cologne en 1877. Ses deux derniers opéras sont «Otello» (Milan 1887) et «Falstaff» (Milan 1893). Verdi mourut à Milan en 1901.
« Nabucco »
Opéra en quatre actes créé à la Scala de Milan le 9 mars 1842. L’action se situe à Jérusalem et à Babylone en 586 av. J.-C. Les prêtres et le peuple de Jérusalem pleurent la défaite qui met leur sort entre les mains de Nabuccodonosor, roi de Babylone... Sur les bords de l’Euphrate, les Hébreux enchaînés chantent des psaumes pour célébrer leur patrie perdue en attendant leur destin : «va, pensiero», l’un des choeurs les plus célèbres. Pour des raisons politiques aussi bien que musicales, cette oeuvre est un succès sans égal dans l’histoire de la Scala : Verdi sut exprimer le désir de liberté et d’autonomie de ses compatriotes dans l’Italie occupée, chaque Italien qui entendait «va, pensiero» ne pouvait manquer de s’identifier au choeur des exilés.
« La Forza del Destino »
Mélodrame en quatre actes commandé par l’Opéra de Saint-Pétersbourg en 1862. L’action se passe vers le milieu du XVIIIème siècle en Espagne puis en Italie. Don Alvaro tente d’enlever Leonora, fille du marquis de Calatrova, mais il est surpris par le maître de maison qui lui refuse la main de sa fille car il n’est pas de son rang. Un coup de feu part accidentellement et tue le marquis. S’ensuit une intrigue compliquée où les personnages se cherchent : le fils du marquis voulant venger son père, Don Alvaro cherchant Leonora qui s’est réfugiée dans un couvent. Le drame survient au dernier acte où ils se retrouvent... La force du destin est peut-être le point extrême du goût de Verdi pour les effets spectaculaires, car le compositeur mêle à plaisir une structure dramatique sans continuité de temps à un style de narration romanesque, réalise autour de l’intrigue politico-amoureuse une accumulation de situations des plus comiques et grotesques au plus colorées dans un foisonnement incroyable de personnages, de choeur et de figurants.
«Aïda»
Opéra en quatre actes commandé par le vice-roi d’Egypte pour l’inauguration de l’Opéra du Caire en 1871 L’intrigue se situe à Memphis et Thèbes à l’époque des pharaons. L’armée éthiopienne menace la vallée du Nil et Thèbes. Ramsis, le grand prêtre, consulte les dieux pour savoir qui doit prendre la tête de l’armée égyptienne. Cet honneur échoit à Radamés. Le jeune homme est grisé car il va pouvoir se couvrir de gloire aux yeux d’Aïda, l’esclave éthiopienne qu’il aime passionnément. Amnésis, la fille du pharaon, est éprise du jeune héros... L’épilogue est tragique : Aïda et Radamés meurent murés vivants dans leur prison, leurs forces déclinant peu à peu tandis que l’obscurité tombe sur eux avec de délicieux choix harmoniques et d’orchestration.
BLAISE HERITIER - directeur
Blaise Héritier est né en 1962 à Moudon (VD). Il suit des études de piano et de percussion, avant de travailler aussi le saxophone. Pendant de nombreuses années, il joue dans divers ensembles et, parallèlement, il étudie la direction au Conservatoire de Lausanne où il obtient, en 1990, le diplôme professionnel de direction. Auprès de Jean Balissat, il obtient en 1992 le diplôme supérieur d’orchestration. Il dirige actuellement l’Ensemble de Cuivres Jurassien et le Corps de musique de la Ville de Bulle, qui concourent tous deux en classe excellence, ainsi que le Flying Brass Ensemble et l’Ensemble Vocal EVOCA, choeur symphonique regroupant une centaine de chanteurs venant de tout l’Arc jurassien. Il conduit à plusieurs reprises ces différents ensembles dans des tournées de concerts en Suisse et à l’étranger. Il est président de la Commission musicale de l’Association Suisse des Musiq ues (ASM) depuis l’automne 2004, après avoir présidé la Commission musicale de la Société Cantonale des Musiques Vaudoises (SCMV) de 1994 à 2005. Il consacre une partie de son activité à l’arrangement et à l’orchestration de nombreuses oeuvres classiques et contemporaines pour différentes formations d’instruments à vent et percussions. Il conçoit et crée plusieurs spectacles mélangeant différentes formes d’art telles que : cirque, choeurs, piano classique, chanteurs, choeur symphonique, danseurs, jazz New-Orleans, théâtre, cinéma, artistes peintres, poètes, plasticiens, etc. Il a été le directeur artistique du spectacle «Grain de folie» de la Fête du blé et du pain à «Echallens 2008».
ANNE RICHARD - textes
Anne Richard est une actrice et scénariste suisse née à Lausanne. Elle réalise une brillante carrière de comédienne à Paris et joue depuis plusieurs années dans de très nombreux téléfilms, feuilletons télévisés (notamment Boulevard du Palais) et pièces de théâtre connaissant un grand succès dans la Ville Lumière et en Europe. En 2007 et en 2008, elle collabore avec Blaise Héritier et le Corps de musique de la Ville de Bulle à plusieurs reprises en récitant ses propres textes avec son frère Jean-Marc Richard.
OLIVIER CHABLOZ - arrangeur
Né à Lausanne, Olivier
Chabloz connaît de l’intérieur le milieu des fanfares, harmonies
et autres ensembles de cuivres. Il fait ses premières armes à la
Fanfare des Collèges Lausannois, à celle de Crissier, ou encore
auprès du célèbre Ensemble Romand d’Instruments de Cuivres.
Après des études au Conservatoire de Lausanne dans les classes de
trompette, de chant et de direction, il poursuit sa formation en
orchestration auprès de Jean Balissat. Olivier Chabloz dirige au fil
des années diverses formations instrumentales et chorales à Morges,
Montreux, La Chaux-de-Fonds, Vufflens-le-Château, Martigny, ou
encore l’Ensemble de Cuivres Mélodia. Il chante aujourd’hui
régulièrement au sein de l’Ensemble Vocal de Lausanne de Michel
Corboz.
Olivier Chabloz est déjà
l’auteur de l’arrangement de Carmina Burana pour choeur et brass
band que l’ECJ et EVOCA ont interprété à Expo 02, de la version
pour choeur et brass band de Porgy and Bess présenté en 2003
notamment au Paleo Festival, et de Candide en 2004. C’est donc à
lui, encore une fois, que Blaise Héritier a confié la mission de
créer un arrangement de Carmen, de Bizet, que les musiciens de l’ECJ
et EVOCA ont présenté au public en 2008.
OLIVIER Marquis - arrangeur
Olivier Marquis est né en 1977. Il commence les cours de solfège à 6 ans, puis à partir de 7 ans, joue le cornet dans le groupe des jeunes de l’Ensemble de cuivres de Mervelier. Dès l’âge de 10 ans, il participe à ses premiers concours régionaux et nationaux. Il réussit ensuite l’examen d’entrée au Brass band national des jeunes.
A 14 ans, il entre dans l’Ensemble de cuivres du Val-Terbi, sous la direction de Pascal Eicher, qui devient son professeur. L’année suivante, il participe à la création de l’Ensemble de cuivres jurassien, dirigé actuellement par Blaise Héritier. A 19 ans, il passe du cornet à l’alto. Trois mois plus tard, en mars 1997, il obtient le titre de Champion jurassien toute catégorie en soliste, titre remporté aussi l’année suivante, en mars 1998. En avril 1998, il se classe troisième au Championnat suisse des solistes dans la catégorie Alto. En mai, 1998, il est soliste avec l’Ensemble de cuivres Jurassien au Swiss Open Contest. En avril 1999, il se présente au Championnat d’Europe des solistes, où il obtient le titre de Champion d’Europe d’alto (Best Horn Player). En mai 1999, il obtient le deuxième prix au Championnat suisse des solistes toutes catégories confondues. Enfin, il obtient pour la troisième fois le titre de Champion jurassien en mars 2001.
Il fait également ses preuves dans le milieu de la composition en écrivant des pièces pour des concours cantonaux et nationaux pour brass bands et harmonies. La musique n’est cependant pas sa profession puisqu’il est ingénieur en informatique. Il vit à Corban, dans le canton du Jura.
BENOIT ROCHE – mise en scène
Benoît Roche est né en
France à Cluny en 1957. En 1982, il obtient son diplôme des Arts
Décoratifs (E.N.S.A.D). Il possède également un diplôme de
décorateur et scénographe et un de graveur taille-doucier. De plus,
il est créateur de costumes.
Son parcours
professionnel est riche et varié puisqu’il travaille tant dans la
mise en scène, la décoration, la création de costumes que dans
l’écriture.
Mise en scènede
plus de 70 spectacles entre 1984 et 2005 en France et en Suisse, dont
notamment:
Plus de 30 spectacles musicaux
ou oratorios populaires à Troyes, Montréal et Lausanne avec de 100
à 900 choristes et orchestres symphoniques
La fête du blé et du pain à
Echallens en été 2008.
Décorateur et créateur des costumes sur plus de quarante spectacles en Suisse, en France et au Québec.En outre, Benoît Roche a donné une centaine de stages de mise en scène dans toute la France et en Suisse depuis 1982. Il aide de nombreuses écoles dans la mise en place de spectacles avec les élèves.
L’ENSEMBLE DE CUIVRES JURASSIEN
L’Ensemble de Cuivres Jurassien (ECJ) a été fondé en avril 1993. Il est issu de la fusion de l’Ensemble de Cuivres d’Ajoie et de l’Ensemble de Cuivres du Val-Terbi. Chaque année depuis sa création, il participe à divers concours nationaux et internationaux. Sous la direction de Blaise Héritier depuis 1994, l’ECJ a aussi cinq CD à son actif par lesquels il démontre son intérêt pour différents styles de musique. On peut entre autres y découvrir West Side Story de Bernstein, la Rhapsody in Blue de Gerschwin, avec le pianiste Roger Duc, et un CD consacré au jazz enregistré avec le groupe genevois 30’s Buddies. De plus, le dernier enregistrement (Antares) met en évidence de jeunes compositeurs romands. L’ECJ se produit dans toute la Suisse à l’occasion de nombreux concerts comme à la Schubertiade de Delémont, ainsi qu’à l’étranger, par exemple en France et en Russie où il a donné, en 2000, quatre concerts à Moscou et à Saint-Petersbourg. Il a été très actif sur les scènes d’Expo 02, présentant tour à tour Carmina Burana de Carl Orff avec l’Ensemble Vocal Jurassien (EVOCA), et Tableaux d’une exposition, spectacle mettant en scène plus de cinquante artistes suisses et européens autour de la musique de Modest Moussorgski, devant plusieurs milliers d’auditeurs. 2003 a vu la création, à nouveau avec l’Ensemble Vocal Jurassien, de Porgy and Bess de Gerschwin. En 2004, l’ECJ a joué au printemps le 2ème concerto pour piano de Maurice Ravel, avec en soliste la virtuose jurassienne Christiane Baume-Sanglard et, à l’automne, une version concert arrangée pour choeur, solistes et brass band de Candide de Léonard Bernstein. En 2006, l’ECJ a collaboré à nouveau avec l’ensemble EVOCA pour la mise sur pied de West Side Story de Bernstein et, en 2008, pour Carmen de Bizet.
ENSEMBLE EVOCA
Fondé en 2002 sous le nom d’Ensemble vocal jurassien, il compte environ une centaine de membres. Il est composé de chanteuses et chanteurs provenant de tout l’Arc jurassien, de Genève à Bâle. Il a la particularité de répéter dans deux endroits différents de Suisse romande et de se regrouper pour les concerts. Etant donné que nombre de ses membres font partie de divers autres choeurs, l’Ensemble fonctionne par projet et dans des périodes concentrées de l’année. Il est dirigé par Blaise Héritier, qui en est par ailleurs son chef fondateur. Dès 2005, il prend le nom d’Ensemble EVOCA. Recherchant et privilégiant la qualité et le plaisir, il est ouvert aux mélanges des genres et, naturellement, à la découverte des grandes oeuvres du répertoire classique et contemporain. Il a notamment chanté en 2002 Carmina Burana de Carl Orff avec l’Ensemble de Cuivres Jurassien, et a obtenu un immense succès lors des diverses représentations données, entre autres dans le cadre d’Expo 02 sur les Arteplages de Neuchâtel et d’Yverdon. Toujours en compagnie de l’Ensemble de Cuivres Jurassien, il a créé en 2003 une version de concert de Porgy & Bess de Georges Gershwin. Les solistes américains Yolanda William et Mychael Rambo avaient fait le déplacement de Minneapolis pour participer à une tournée de concerts à grand succès dans toute la Suisse romande. Celle-ci s’est achevée en apothéose au Paléo Festival de Nyon. En 2004, L’Ensemble est sorti une nouvelle fois des sentiers battus en créant une version de concert de Candide de Léonard Bernstein, donnée d’abord dans le Jura, puis dans le reste de la Suisse romande. L’Ensemble a chanté avec des solistes de renom tels que Sophie Graf, Yolanda William, Thierry Dagon, Jason S. Bridges, Michel Brodard et Mychael Rambo. Il collabore souvent avec l’Ensemble de Cuivres Jurassien dans des arrangements d’Olivier Chabloz. L’année 2006 a vu naître le spectacle West Side Story de Léonard Bernstein. Tous les chants, a priori pour solistes, ont été arrangés pour choeur uniquement. Les trois premiers concerts ont été présentés à Delémont et donnés dans un grand garage de la place, avec une mise en espace du choeur de Marie-Jeanne Liengme. Ils ont été suivis de deux autres concerts dans le canton de Vaud, l’un à Moudon et l’autre à Cully. En 2008, c’est avec des extraits de Carmen de Bizet que l’Ensemble s’est produit à Delémont et à Moudon. En septembre, Carmen est redonné avec succès à Lausanne, l’Ensemble étant invité par la Radio Suisse Romande au festival Label suisse, lors de l’inauguration du M2.